L’avantage majeur d’un Plan Epargne Logement est sa rémunération.
Elle ne change pas au cours du contrat.
Un PEL ouvert avec un taux de 5,30% en 1985 reste à ce taux.
Idem pour un PEL ouvert entre août 2003 et janvier 2015 à 2,50%.
Le taux est intéressant lorsqu’on le compare au taux des PEL actuel à 1%.
Surtout au taux du livret A à 0,50% au 1er février 2020.
Si les fonds sont bloqués pendant 4 ans, phase minimale de l’épargne, il est possible d’effectuer des versements pendant 10 ans.
10 ans est la durée maximale de l’épargne. Lorsque la fermeture du PEL intervient avant les 10 ans, la banque calcule le droit à prêt, ainsi que les prélèvements sociaux. Si le PEL se poursuit dans le temps, la banque calcule les droits à prêt et les prélèvements sociaux à l’échéance des 10 ans.
Pour autant, le PEL continue à l’échéance. Il continue de produire des intérêts pendant encore 5 ans. En revanche, il n’est plus possible d’épargner.
Le placement est sans risque et non fiscalisé pendant 12 ans.
La fiscalité du PEL ne doit pas être un argument de fermeture, car 2,50% soumis à l’impôt valent toujours mieux que 0,50% non fiscalisés. Par exemple pour constituer l’apport d’un prêt immobilier.
Les taux proposés ne rendent pas les droits à prêt du PEL compétitifs. Le placement sur le PEL servirait de capital dans ce cas.
Les PEL ouverts avant le 1er mars 2011, et ceux ouverts après le 1er mars 2016 peuvent être conservés sans limitation de durée. Ils sont transmissibles.
Il est intéressant de s’interroger sur la nécessité de l’épargne placée. Egalement de la comparer avec la rémunération d’autres placements, en fonction du taux appliqué.
Le PEL est un placement sécurisant. Il constitue un apport à un taux intéressant.
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